Les Lauréates de la Coupe des Femmes de l'Info

 

Le 11 octobre dernier, la remise des plumes des Femmes de l’Info s’est déroulée à l’hôtel Le Scribe Managed by Sofitel.

 

Extérieur de l'Hôtel Scribe Managed by Sofitel

 

Intérieur de l'Hôtel Le Scribe Managed by Sofitel

 

Un Jury d’écrivaines ?composé de Ysabel Lacamp, Catherine Enjolet et Carine Fernandez présidé par Patrick Poivre d’Arvor a sélectionné:

 

Plumes d’Or : Carole Guechi , chef du service eco au PARISIEN

Plumes d’argent: Severine Servat , chroniqueuse à GALA

Plumes de bronze ex aequo : Cecile Abdesselam rédactrice en chef adjointe de FEMME ACTUELLE

Yasrine Mouaatarif rédactrice en chef de COURRIER de L’ATLAS

 

Les quatre lauréates de la Coupe des Femmes de l'Info

 

Des consoeurs de la presse marocaine, invitées a Agadir pour l’occasion avaient suivi les journalistes françaises dans leur périple afin de faire un reportage sur ces femmes de l’info à la française .

 

Patrick Poivre d'Arvor avec les 4 lauréates, Karine Fauvet, Régine Le Brun, Zakia-Abou Ibrahimi et Dominique Kaillot (Le Scribe)

 

“LES FEMMES DE L’INFO” est une déclinaison féminine de la Coupe de l’Info, organisée en partenariat avec le groupe Sofitel, dont la prochaine édition aura lieu du 22 au 25 novembre 2012 à Agadir.

 

Découvrez en exclusivité les textes de deux des gagnantes

 

Le texte de la Plume d’Or, ‘Sofitel Agadir Thalassa Sea and Spa : l’eau à la bouche’

par Carole Guéchi, chef du service eco du Parisien

 

Dès l’entrée, elle accueille les voyageurs. S’échappant d’imposantes fontaines minérales en forme de pomme de pin noir de jais. Désaltérante dans le thé à la menthe qu’une hôtesse tout sourire me sert à l’arrivée. Je croise son écume sur le chemin qui me conduit à ma suite. Tantôt jaillissante, elle s’apaise dans le blanc immaculé de bassins de marbre aux formes orientales. Ailleurs, elle devient miroir dans la somptueuse piscine d’un bleu azur.

 

La piscine d'eau de mer spa Sofitel Agadir

 

Alors que le responsable d’étage ouvre les baies vitrées de ma chambre baignée de soleil, elle gronde au loin attirant mon regard vers la plage. Au Sofitel Thalassa Sea and Spa, l’eau est partout présente. A la fois apaisante pour l’esprit et bienfaisante pour le corps.

 

Décidée à me la couler douce, j’enfile un peignoir moelleux sur mon maillot. Direction le centre de Thalassothérapie. Najah règne sur ce royaume ou l’eau, le sel, l’argan et les huiles essentielles me surprennent dans des mariages accomplis. Allongée sur la table de massage, les mains de Malika font disparaître les imperfections de ma peau stressée et sans éclat à cause de la pollution parisienne. Le gommage se termine par une pluie d’eau chaude purificatrice qui ruisselle sur mon corps allongé. Asma prend le relais pour me couvrir d’une crème d’algues puis m’enveloppe dans une immense couverture qui se remplit d’eau chaude. La lumière tamisée, je ferme les yeux et me laisse absorber par ce cocon. Je ne pense plus. Je ne fais que ressentir : j’ai l’impression d’être fœtus dans le ventre de ma mère, bercée dans un liquide amniotique protecteur. Pourquoi en sortir ?

 

Espace détente du Sofitel Agadir

 

Ah si, peut-être pour aller me glisser paresseusement dans la piscine d’eau de mer du Spa. Une légère brume de chaleur flotte au dessus du bassin chauffé à 32 degrés. Sur l’un des murs, l’eau ruisselle en une cascade verticale. Je fais quelques brasses, passe devant le rameur et les autres appareils de musculation que je snobe joyeusement. Pas envie de forcer après tant de douceur en cabine. Non je prolonge ma cure détox en flottant poussée par les jets d’eau bouillonnants, comme un poisson dans le courant. Le temps n’a plus prise. Dehors la nuit est tombée. La pleine lune illumine le ciel et la mer. A regret, je me glisse dans mon peignoir pour retourner dans ma chambre et me faire une beauté. Facile, ma peau est déjà au top ! Je m’attarde sur le robinet qui orne la vasque en marbre de la salle de bains. Ultra moderne, l’eau s’en écoule comme d’une gargouille. « Eau plate ou à bulle ? », me murmure le maître d’hôtel du restaurant. Et si pour une fois je lui faisais une infidélité. Finalement, ce sera un verre de vin blanc de Mogador.

 

Le texte de la Plume d’Argent, ‘Comment renaître à Agadir’

par Sévérine Servat, chroniqueuse chez Gala

 

 

« Vous le voulez comment le massage, ferme ? »… Ma réponse s’étouffe sous les jets de la thalasso. Radja, 28 ans, appuie sur mes omoplates et je souffle. J’expire le travail, la pression, le bruit incessant de l’open space, ma posture courbée sur l’ordinateur, les conférences de rédaction. L’urgence de trouver des couvertures pour l’hebdomadaire. « C’est fini » me dit-on doucement. Avant de me relâcher, hébétée, hors de la cabine de soin. Là, dans les dédales blancs du spa, vont également mes consoeurs. Zombies immaculés en peignoir et claquettes aux visages hagards tels  des bébés expulsés de la zone matricielle.

 

 

Du thé à la mente servi dans un salon du Sofitel Agadir

 

Derrière leurs prénoms de roman-photo Vanessa, Marie-Ange, Eva, Roseline ou Helena, portent des responsabilités en pagaille. Trop tard, celles-ci viennent de se briser spectaculairement sur la douceur d’une plage d’Agadir, à la rencontre du savoir faire made in Sofitel. Du matin au soir, lors de la coupe des femmes de l’info, le stress se dilue passé sous le mortier des soins prodigués. Au pilon du sourire de l’instructeur de fitness. Le monde s’arrête. Les nombrils revivent.     Rapidement, pourtant, en dépit de la torpeur diurne, on note une typologie de la journaliste. Petite, grande, brune, blonde, maigre ou ronde, le soir, rhabillée, régénérée, elle se ressemble. C’est celle qui, au dîner, posera des questions, usera de l’humour, abusera du discours. Oui, la femme de l’info telle que vue à Agadir se reconnaît au fait qu’elle s’enivre sur du Tina Turner dans la boite de nuit de l’hôtel, prend la parole devant une tablée de 25, balance des vannes que Bigart oserait à peine au Stade de France, porte une robe de créatrice pointue achetée en solde presse. Avant de s’envoler à nouveau pour Paris en échangeant des cartes de visite. Car dès l’avion, le corps s’oublie à nouveau, la rationalisation –celle qui pousse à tisser inexorablement ce que nous appelons le réseau relationnel- reprend le dessus. On ne se refait pas.  En attendant, je me souviens de ma réponse. L’atmosphère est moite, la cabine sent  l’huile d’argan et je dis :  « Oui, ferme, le massage ».

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