MORABITO : CUIRS D’EXCEPTION POUR SACS INTEMPORELS

Lorsque J’ai su que j’allais me rendre chez Morabito, rue Saint-Honoré, je savais que j’allais découvrir des sacs à main et autres maroquineries sans vraiment savoir à quoi m’attendre. Et bien je préfère vous le dire dès le début : j’ai pris une véritable claque ! Je n’ai vu que très peu de cuir d’une telle qualité et de sacs avec de telles finitions. Les créations Morabito peuvent être comparées à de véritables bijoux, et pour cause, le premier métier de Jean-Baptiste Morabito n’était autre qu’artisan joaillier. Tous les sacs sont crées avec une véritable sensibilité d’orfèvre. Les moindres détails donnent lieu à d’agréables surprises ( sacs à main ornés de fermoirs gracieux et raffinés, incrustés de matériaux nobles, tels que l’or, l’argent, ou plus délicats comme le corail )

morabito

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La belle histoire de la Maison débute en 1905, lorsque Jean-Baptiste Morabito, alors à peine âgé de 20 ans, débarque de son Italie natale où il a durant 10 ans appris le métier de bijoutier, l’amenant à travailler l’écaille, le corail ou encore la nacre comme personne, pour installer à Lyon sa première boutique. Le lieu devient rapidement prisé de l’aristocratie européenne et de la haute société internationale en villégiature sur la Côte d’Azur. Un mythe est alors né. Il s’installe en 1921 dans une petite boutique de la rue Saint Honoré. Il est alors mondialement reconnu pour sa maîtrise de l’écaille de tortue. Pour accompagner ses boites, flacons et brosses, il devient malletier. Fort de son succès et de son talent, Morabito en vient tout naturellement à la maroquinerie, maîtrisant à la perfection peaux de crocodiles, d’antilopes ou encore de rennes. Il devient d’ailleurs le précurseur du sac porté épaule grâce à l’invention de la bandoulière. Son travail est d’une telle qualité qu’il a dans ses clients des têtes couronnées et toute la jet set de l’époque.

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C’est donc tout naturellement qu’en 1958, Marilyn Monroe ( oui, oui LA marilyn ) qui recherchait un sac à utiliser comme vanity-case pour voyager, se voit offrir le sac Orsay, spécialement conçu pour elle. Il est depuis un « Iconique » de la maison et mon énorme coup de coeur ! Il représente à lui seul plus de 20 heures de travail. Tout y est fait main ! Il est perfection tant par son cuir, que par ses finitions. Vous pouvez le personnaliser à souhait ! Même si pour ma part, j’ai trouvé mon sac Orsay idéal dans la boutique ! J’en ai d’ailleurs rêvé toute la nuit ! Il est important de savoir que chez Morabito il existe deux lignes :  « les cousus main » fabriqués dans les ateliers parisiens, représentant la haute couture du sac. Et la ligne « diffusion » fabriquée en Italie. Mon chouchou fait bien évidemment partie de la ligne « haute couture » !

7000 euros
mon coup de coeur : 7000 euros

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C’est en 1960 que Le modèle Traviata, autre sac emblématique de la Maison, est créé et dédiée à Maria Callas. On retrouve d’ailleurs ses portes bonheur dans les ornements et fermoirs du sac. La anse, en forme de lyre, est également un hommage à la Callas.

9900 euros
9900 euros

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En 1971, Madame Pompidou offre à l’impératrice du Japon le sac Vendôme crocodile lors d’une visite officielle, et fait ainsi entrer ce sac dans l’histoire. ce sac figure d’ailleurs toujours parmi les cadeaux très prisés des présidents français lors de leurs voyages officiels tant il représente l’excellence et le savoir faire à la française. Petit clin d’œil à la place Vendôme, où Morabito a eu une boutique, on retrouve une tour miniature semblable à celle  de la place sur le sac.

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fermoir en forme de la tour de la Place Vendôme
fermoir en forme de la tour de la Place Vendôme

J’ai également eu un coup de coeur pour le sac « weekend », issu de la ligne « diffusion » vendu au prix de 1500 euros :

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Mais Morabito ne fait pas que des sacs pour femmes, la gente masculine n’est pas en reste ! Et je vous ai même déniché quelques « must have » pour adopter une allure chic et élégante sans plus attendre :

Le porte document Solférino, 6800 euros.
Le porte document Solférino, 6800 euros.
le solférino noir
le solférino noir
le "tote bag" solférino 4600 euros en agneau plongé
le « tote bag » solférino 4600 euros en agneau plongé

Je terminerai ma visite en remerciant toute l’équipe de la boutique, avec qui j’ai passé un merveilleux moment à découvrir toutes ces splendeurs. Messieurs si vous souhaitez offrir à votre femme un sac aussi précieux qu’intemporel, tel un bijou, poussez la porte de Morabito ! Et misez sur le sac Orsay !

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Morabito
259, rue Saint-Honoré
75001 Paris France
Tel : +33 (0)1 53 23 90 44

http://www.morabitoparis.com/fr/

crédit photos : Cadio Coffie

 

 

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