Comme chaque année, Bata organise un grand concours de jeunes créateurs ayant pour but la création d’une micro collection, distribuée dans une sélection de points de vente Bata en France et sur WWW.bata.fr.
Pour cette 6ème édition, 250 candidats, 1 jury composé de professionnels et de bloggeuses issus de l’univers de la mode et de la chaussure, pour 1 seul gagnant désigné lors de la grande finale du 15 Juin dernier à Paris : Thomas Lieuvin.
Diplômé d’une licence en Design Graphique aux beaux arts de Caen et d’une formation en communication visuelle, Thomas Lieuvin entre aux Ateliers Chardon Savard où il suit une formation en chaussure et maroquinerie.
Sa collection « So Woman » pour Bata, très inspirée de l’univers d’Yves Saint Laurent, qui est pour lui la référence absolue pour un style minimaliste et ultra féminin, ainsi que le coté pop de Jean-Charles de Castelbajac chez qui il a effectué un stage en tant qu’assistant styliste.
On y retrouve tous les codes de la femme urbaine, qui aime associer ses tenues à des chaussures élégantes. De la sandale plate ou à talon jusqu’aux boots open-toes, ses 6 modèles arborent de délicates brides qui s’entrelacent tout autour de pied et de la cheville. Ultra-féminines, elles accompagnent la femme tout au long de sa journée et les couleurs acidulées permettent une multitude d’associations coloristiques.
Avec ce concours, Bata devient un véritable laboratoire pour la jeune génération de chausseurs et un tremplin pour les gagnants. On peut citer, Pierre-Alexis Hermet, gagant 2010, dont la collection Bon Chic Bon Sport est toujours en magasin et dont vous avez pu découvrir, ici même par l’intermédiaire d’Hervé, la nouvelle ligne IRM Design, créée avec Marion Lalanne. Amélie Pichard, gagnante 2009 a, quant à elle, lancé sa propre marque de chaussures à l’esprit rétro et girly (www.ameliepichard.com). Julien Granero, vainqueur de la 3ème édition, vient d’entrer au bureau de style de Mellow Yellow. Sandra Pergue et Jean Allard, les deux premiers gagnants sont actuellement en train d’intégrer des maisons de couture.
Texte : Frédéric Blanc
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