La Bourse de Commerce – Pinault Collection : Nouvel écrin pour l’Art Contemporain

Ce nouveau musée, tant attendu ouvre ce 22 mai. Une merveille tant au niveau architectural que pictural. Un lieu magique, audacieux, réhabilité par Tado Ando, dédié à l’Art Contemporain au cœur de Paris, souhaité par le grand collectionneur François Pinault  :

«  L’une des grandes vertus de la relation à l’art réside dans les perspectives qu’elle ouvre. C’est ce qui me passionne dans la grande aventure de la création.

C’est ainsi que partant des artistes de la fin du 19e siècle, je me suis intéressé aux peintres abstraits, ce qui m’a conduit rapidement vers les artistes d’après-guerre, puis vers l’art de mon temps.

Depuis mes toutes premières acquisitions, chaque découverte m’a révélé des univers et des esthétiques différents, m’a fait comprendre ce qui m’était étranger jusque-là, et a repoussé les limites que je pensais devoir m’imposer. C’est cette expérience que je souhaite partager avec le plus grand nombre.

Aussi, pour l’exposition inaugurale de la Bourse de Commerce, j’ai décidé d’aller au-delà d’une simple évocation du périmètre de la collection ou de la présentation de ses œuvres phares pour accueillir les œuvres qui témoignent des lignes de force de ma démarche de collectionneur.

J’ai souhaité que cette exposition soit le manifeste des valeurs que j’ai toujours défendues – la soif de liberté, la révolte contre l’injustice, l’acceptation de l’autre –, des qualités qui sont essentielles – l’audace, la curiosité et l’humilité –, et des questions qui me taraudent – l’impermanence, la vanité, et le temps qui passe.

J’ai donc fait le choix d’ouvrir le musée à des artistes que j’apprécie et que j’accompagne, pour certains, depuis longtemps. Des artistes confirmés comme de jeunes talents. Des artistes dont les œuvres m’émeuvent et expriment avec force les contradictions et les complexités de la condition humaine et du monde qui nous entoure.

Leur rencontre donne lieu à des dialogues subtils et originaux qui témoignent quelquefois des mêmes préoccupations, au-delà des générations et des espaces culturels dont ils sont issus. […]

Prendre des risques, éviter de se limiter à soi-même pour pouvoir recevoir ce que les autres ont à nous apprendre, et enfin opposer aux tentations d’enfermement et d’immobilisme la diversité infinie de la création artistique contemporaine, tel est l’enjeu majeur pour le nouveau musée. »

Bourse de Commerce — Pinault Collection © Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes, Agence Pierre-Antoine Gatier. Photo Maxime Tétard, Studio Les Graphiquants, Paris.

Jean-Jacques Aillagon
, Directeur général de Pinault Collection, confie dans le catalogue d’exposition Ouverture
 Coédition Bourse de Commerce—Pinault Collection et Dilecta

« Cette ouverture est bien évidemment celle d’un nouveau musée qui prend place dans un bâtiment historique au cœur même de Paris. Mais l’ouverture dont il s’agit est également celle de nouvelles fenêtres, de nouvelles perspectives, de nouveaux points de vue sur une collection qui, après Venise, se révèle aussi de façon permanente à Paris. Au Palazzo Grassi depuis 2006, à la Punta della Dogana depuis 2009, ce sont 27 expositions qui auront proposé au public des rencontres avec la collection réunie avec passion par François Pinault. À ces rencontres se sont ajoutées celles des hors les murs à Lille, Moscou, Dinard, Séoul, Dunkerque, Paris, Monaco, Essen, Stockholm, Beyrouth, Rouen et Rennes. La singularité de la Collection Pinault est en effet que, depuis plus de quinze années maintenant, elle ne se contente pas d’être présente dans ses propres murs mais également en dehors de ceux-ci grâce aux nombreux prêts consentis à des institutions publiques et privées, en France et à l’étranger. […]

Le cercle parfait de l’ancienne Bourse de Commerce désigne ainsi, à la Collection Pinault, un horizon proche de celui de l’infini de Blaise Pascal qui écrivait que «son centre est partout et sa circonférence nulle part». Le projet culturel de la Bourse de Commerce se fixe un horizon que rien ne borne, un horizon essentiellement ouvert, un horizon d’ouverture. Pour l’accrochage d’ouverture, on aurait pu imaginer qu’il tente sur la collection une sorte de discours définitif, un portrait artistique du collectionneur ou une tentative de portrait de la collection elle-même. François Pinault n’a pas consenti à un tel exercice qui aurait pu ressembler à une conclusion et donc à une possible fermeture. Il a intensément souhaité que cet accrochage ne soit pas considéré comme un but définitivement atteint, comme un terminus mais comme le premier acte seulement des accrochages à venir dont le renouvellement décrira, par touches successives, une approche de ce qu’est la collection. […]

C’est le regard des artistes qui domine et accompagne la déambulation du visiteur, regard sur eux-mêmes, regard sur les autres, regard sur le monde. Là aussi, à contre-courant des fermetures qui menacent le monde d’aujourd’hui, c’est d’ouverture qu’il sera question. »

François Pinault a voulu que le titre «Ouverture» résume l’esprit de cette séquence, dont il a choisi chaque artiste, chaque projet, chaque œuvre. Il a suivi avec une attention extrême chaque étape de sa réalisation. Le mot ouverture, outre le fait qu’il correspond littéralement à l’ouverture d’une nouvelle étape du projet de la Collection Pinault, énonce les valeurs qui lui sont attachées : la liberté d’un point de vue sur l’art qui met en valeur la diversité; la recherche incessante de situations nouvelles ou émergentes; la volonté de rapprocher l’art contemporain de tous les publics. Mais le mot ouverture désigne également la pièce symphonique placée au début d’un opéra, avant que le développement dramatique ne commence, et qui annonce les grands thèmes, les personnages, les atmosphères, les leitmotive qui innerveront l’œuvre. On pourra donc y deviner certaines grandes lignes de la programmation future, au long cours, du nouveau lieu.

La Rotonde

Oeuvre d’Urs Fischer, et en bas effigie de son ami artiste Rudolph Stingel en train de « fondre »..

La première œuvre présentée dans la Rotonde, cœur architectural et emblématique de ce nouveau lieu, est une proposition d’Urs Fischer, conçue à partir de l’une de ses sculptures les plus marquantes, Untitled (2011). L’artiste, fortement attaché à l’histoire de la collection (il fut ainsi le premier artiste à se voir confier une exposition monographique au Palazzo Grassi en 2012), l’a repensée pour le contexte particulier du site – son échelle et sa dimension de «place publique» couverte –, en dialogue avec l’iconographie du panorama du commerce au début de la mondialisation qui la surplombe. Au cœur de cet espace monumental, elle est un monument à l’impermanence, à la fuite du temps, au refus de jamais figer les choses, à la vanité. Ce thème, central s’il en est dans la Collection Pinault, n’a pas, dans l’œuvre d’Urs Fischer, de valeur négative ou tragique. La lente fonte des sculptures, les chaises – objets symboliques de la mondialisation –, l’effigie de son ami l’artiste Rudolf Stingel et la spectaculaire réplique grandeur nature de L’Enlèvement des Sabines de Giambologna – établissant un pont entre l’espace de la Rotonde et celui de la Piazza della Signoria florentine –, n’est pas tant le processus d’une disparition que celui d’une métamorphose, d’une dynamique, d’une destruction créatrice. Au commencement, l’œuvre fonctionne sur le mode de la maîtrise, du réalisme, de la verticalité, de la dynamique baroque. Le temps de l’exposition est celui de l’inversion de toutes ces valeurs, peu à peu remplacées par celles du hasard, de l’entropie, de l’horizontalité, de l’informel, de «l’informe».

Le Passage

Bertrand Lavier, Teddy B, 2020. Ours en peluche. 85 x 48 x 20 cm. Collection de l’artiste.
© Bertrand Lavier / ADAGP, Paris 2021. Bourse de Commerce — Pinault Collection.

Le Passage qui entoure la Rotonde propose une déambulation entre le 19e siècle (la façade restaurée, ses menuiseries, ses luminaires, la mosaïque du sol, la toile marouflée de la coupole que l’on aperçoit) et le 21e siècle (le mur de béton banché et l’escalier de Tadao Ando). Bertrand Lavier a été invité à investir les 24 vitrines – datant de l’Exposition universelle de 1889 – qui occupent cet espace de l’entre-deux: entre deux siècles, entre minimal et décoratif, entre neutralité et contexte, entre abs- traction et narration… Dans une sorte de mise en abyme de la relation entre un conte- nant historique et un contenu contemporain que propose le bâtiment à l’échelle de la ville, il y revisite en autant de stations les grands «chantiers» de son œuvre, comme une «rétrospective en vitrines» inédite et joueuse.

La Galerie 2

David Hammons. Vue d’exposition « Ouverture », Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris 2021
Courtesy de l’artiste et de Bourse de Commerce – Pinault Collection. Photo Aurélien Mole.

Dans la grande galerie en double hauteur au rez-de-chaussée, est dévoilé pour la première fois dans toute son ampleur l’ensemble des œuvres de l’artiste africain-américain David Hammons dans la Collection Pinault. Artiste majeur de notre temps, modèle de radicalité et d’intransigeance, il n’a, du fait de sa stratégie de critique et d’évitement du monde de l’art, quasiment jamais été présenté en Europe de manière significative. Ce corpus rassemble trente pièces, dont plus de la moitié n’ont jamais été montrées dans de précédentes expositions de la collection, depuis les œuvres sur papier de la fin des années 1960 et du début des années 1970 jusqu’au grand Untitled (2017). L’installation inédite Minimum Security (2007), qui constitue le point d’orgue de ce parcours, prend place dans l’ancienne salle des pas perdus de la Bourse de Commerce, et introduit avec ce contexte très particulier une relation de tension extrêmement forte. Cette salle porte en effet la trace de son décor original: une carte du monde à la fin 19e siècle figurant – dans une esthétique de pastiche Renaissance – les routes du commerce à l’apogée de la période coloniale. Dans la logique de restitution scrupuleuse de l’état historique de référence du monument, ce décor a été restauré, tout comme la grande toile marouflée de la coupole. À la responsabilité de sa conservation – remarquable travail réalisé par Alix Laveau et ses équipes sous la houlette de Pierre-Antoine Gatier sur l’un et l’autre décor – répond celle, essentielle, de la distance critique, laquelle se manifeste à la fois par le soutien à la recherche sur leurs enjeux esthétiques, historiques et idéologiques et par la programmation des expositions, lar- gement ouverte aux enjeux postcoloniaux.

La Galerie 3

Michel Journiac 24 heures de la vie d’une femme ordinaire, 1974 24 tirages argentiques vintage 
Sans cadre 24 × 18,3 cm chacun © Michel Journiac / ADAGP, Paris 2020. Courtesy Galerie Christophe Gaillard
Photo : Aurélien Mole. Bourse de Commerce — Pinault Collection.

Dédiée à la photographie, la galerie du premier étage présente un choix de séries et d’ensembles des années 1970 à 1990, témoignant de démarches engagées, militantes, liées aux questions d’identité, de genre, de sexualité. Martha Wilson, avec les performances photographiques du début des années 1970 déconstruisant les rôles assignés aux femmes par la société (A Portfolio of Models, 1974) ou jouant de la fluidité des notions de genre ou d’âge (Posturing, 1972–1973). Michel Journiac, avec l’action photographique des 24 heures de la vie d’une femme ordinaire (1974), icône de l’art des années 1970 et monument de la radicalité camp. Cindy Sherman, avec onze images de la série emblématique des Untitled Film Stills de 1977 à 1979. Sherrie Levine, avecAfter August Sander (2012) et After Russell Lee (2016), appropriations féministes des icônes d’une histoire patriarcale de la photographie. Louise Lawler, enfin, qui, avec l’installation historique Helms Amendment (1989), met au service du combat politique et de l’activisme les outils critiques et conceptuels de sa pratique photographique.

La Galerie 4

Rudolph Stingel, Paula, 2012, huile sur toile.

Cet espace intimiste, point nodal du parcours du deuxième étage, est dédié à Rudolf Stingel, avec lequel François Pinault entretient depuis plus de vingt ans une relation de compagnonnage fidèle (on se souvient de sa carte blanche en 2013 au Palazzo Grassi, dont il recouvrit entièrement de tapis les sols et les murs). L’œuvre de Stingel, exploration conceptuelle du processus de la peinture qui emprunte tantôt le chemin de la figure, tantôt celui de l’abstraction, est un possible indice de la manière dont la Collection Pinault se construit en équilibre entre la dimension minimale – au sens large du terme – et une dimension profondément «existentielle», ancrée dans des réalités politiques, sociales, d’identité, revendiquant les registres de l’expressivité, de l’empathie, voire du tragique. Stingel présente ici trois grandes peintures réalisées à partir de trois portraits qui dessinent une sorte de paysage mental de l’artiste, entre Europe et Amérique, histoire intime et histoire de l’art: celui de la galeriste new- yorkaise Paula Cooper, incomparable découvreuse et défenseuse des avant-gardes; celui de son ami l’artiste autrichien Franz West; celui, enfin, en uniforme de soldat, du peintre Ernst Ludwig Kirchner, éminente figure historique d’un univers culturel de la Mitteleuropa, fondamental dans l’œuvre de Stingel.

Les Galeries 5, 6, 7

Le parcours – qui commence avec Rudolf Stingel pour se développer dans les galeries qui font le tour complet de la Bourse de Commerce – poursuit et amplifie le choix revendiqué dans l’ensemble de la programmation Ouverture de jouer le plus possible des spécificités architecturales du bâtiment: la transparence, la lumière naturelle, la présence des ouvertures vers l’extérieur et vers l’intérieur, la courbure des murs qui accentue l’effet de singularité des espaces, aux antipodes du white cube standardisé. La volonté de privilégier le dialogue entre les œuvres et leur contexte architectural, naturel et urbain est en effet un trait fort de l’identité des musées de la Collection Pinault depuis son installation à Venise: les marbres et les plafonds peints du Palazzo Grassi, les murs de brique et les poutres de la Punta della Dogana, les reflets changeants de la lumière sur l’eau des canaux à travers les fenêtres de l’un et l’autre espace,…

C’est dans cette logique que les galeries 5, 6 et 7 proposent, toutes fenêtres ouvertes vers la ville et vers la Rotonde, sans que des cimaises viennent masquer – ou toucher – les murs courbes de la Bourse de Commerce, un parcours interrogeant la figure humaine.

Galerie 7.

« La peinture figurative peut-elle être à la fois provocatrice et sincère, critique et sentimentale?» demandait en 2002 Alison Gingeras dans le catalogue de son exposition «Cher peintre…» au Centre Pompidou, où figuraient nombre d’artistes importants de la Collection Pinault, comme Sigmar Polke, qui a fait l’objet d’une rétros- pective au Palazzo Grassi. Luc Tuymans, Peter Doig et Martin Kippenberger, qui y étaient aussi présents – ce dernier lui ayant même donné son titre –, sont trois des figures majeures de l’accrochage d’ouverture de la Bourse de Commerce.

Le Foyer de l’Auditorium et le Studio

Vue de l’exposition « Ouverture », Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris, 2021. Copyright Tarek Atoui
(c) Bourse de Commerce — Pinault Collection © Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes, Agence Pierre-Antoine Gatier. Photo Aurélien Mole.

Desservis par l’escalier qui s’enroule autour du cylindre en béton de Tadao Ando, conçu en collaboration avec Lucie Niney et Thibault Marca de l’agence NeM, les espaces du sous-sol sont dédiés à des œuvres dont le son constitue un matériau essentiel. Le Foyer de l’Auditorium accueille les sculptures musicales en céramique de Tarek Atoui, autre clin d’œil à Venise puisqu’elles ont été exposées à la Biennale 2019 et ont donné lieu à un cycle de performances au Palazzo Grassi et au Teatrino en novembre de la même année (performances qui seront également présen- tées à la Bourse de Commerce dans le cadre de sa programmation live).

Le Studio présente Offspring, de Pierre Huyghe, installation inédite créée en 2018 par l’artiste comme une rémanence – ou comme une mutation génétique – de L’Expédition scintillante qu’il avait conçue pour son exposition à Bregenz en 2002, inspirée des Aventures d’Arthur Gordon Pym d’Edgar Allan Poe: une expérience sensorielle et poétique, hors du temps, ouverte à l’infini des possibles, un voyage qui n’existerait pas.

À l’extérieur

Philippe Parreno, Mont Analogue, 2001-2020. LED Light Engine, verre, métal, programme /© Philippe Parreno. Pinault Collection Vue d’exposition »Ouverture », Bourse de Commerce – Pinault Collection, Paris, 2021. Courtesy de l’artiste et de Pinault Collection. Photo Aurélien Mole.

Au voyage d’Edgar Poe évoqué par Pierre Huyghe répond une autre aventure fantastique, métaphysique et mentale, celle du Mont Analogue, inspiré à Philippe Parreno par l’œuvre de René Daumal, et dont l’artiste a conçu une version spécifique pour l’ouverture de la Bourse de Commerce. Réminiscence ou fantôme de cette œuvre centrale du parcours de l’artiste, qui a connu plusieurs avatars depuis sa création en 2001, le Mont Analogue est installé au sommet de la colonne Médicis, seul témoin architectural de l’état initial du bâtiment et de son premier usage, royal autant qu’ésotérique (la légende dit que la colonne était en effet le lieu d’où l’astrologue de Catherine de Médicis observait les étoiles). Il y diffuse à la ville son message lumineux, palpitant et mystérieux. Il y est question d’aventures et d’inachevé, d’invisible et de visible, de grands départs et de sommets.

 

Visiter :

La Bourse du Commerce, 2 rue de Viarmes 75001 Paris. Ouverture du lundi au dimanche de 11h à 19h Fermeture le mardi
. Nocturne jusqu’à 21h le vendredi. Tél : 01 55 04 60 60 . info.boursedecommerce@pinaultcollection.com

Billet daté unique, vous donnant accès à la Bourse de Commerce et à toutes ses expositions selon le créneau de votre choix. 14€ , 10€ ( tarif réduit)

Au fil de la visite, une application en ligne propose un parcours architectural, des contenus sonores et textuels classés par exposition. Gratuite et sans téléchargement : visite.boursedecommerce.fr

Tickets et en ligne: billetterie.pinaultcollection.com

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Cercle solo : 1 an/ 35 € Venez quand vous voulez.

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Et ouverture en juin du restaurant-café de Michel et Sébastien Bras, La Halle aux grains. 

Au troisième étage de la Bourse de Commerce, une table à l’identité forte où se déguste la cuisine de Michel et Sébastien Bras, inspirée par l’histoire du lieu. Le restaurant accueille jusqu’à cent convives dans sa grande salle et propose aux groupes jusqu’à vingt personnes de les recevoir dans des salons privés.

Déjeuner de 12h à 15h, 3 menus (54, 78 et 98€) et une carte
 Après-midi à partir de 15h, carte salée et sucrée
Dîner de 19h30 à 22h30, 2 menus (78 et 98€) et une carte.  
Ouvert 7 jours / 7, de midi à minuit (fermé le mardi midi)
.Réservation conseillée : +33 (0)1 82 71 71 60 / halleauxgrains.paris@bras.fr / halleauxgrains.bras.fr

www.pinaultcollection.com.

Photo en une : Bourse de Commerce — Pinault Collection © Tadao Ando Architect & Associates, Niney et Marca Architectes, Agence Pierre-Antoine Gatier. @ Vladimir Partalo.

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