Le groupe d’entreprises commerciales français PPR ne connaît pas la crise.
Le groupe détient un part très importante des marques de luxe, qui voient leurs ventes augmenter chaque année. Yves Saint Laurent obtient le score de + 33%, + 18% pour Gucci et le reccord pour Botega Venetta avec +40%.
Le premier trimestre 2012 est très fructueux pour le groupe PPR. La croissance des marques de luxe du groupe atteint les 17,8%. Mais PPR n’est pas seul. Le groupe LVMH connaît lui aussi une forte croissance de ses ventes avec 14% au premier trimestre 2012 tout comme Burberry qui avoisine les 12%.
Mais qui sont ceux qui engendrent cette hausse massive de la croissance en période de crise ? Telle est la question que tout le monde se pose. La réponse est pourtant connue de tous. Les chiffres désignent les chinois. La Chine a connu une croissance extraordinaire ces dix dernières années. Aujourd’hui, une petite partie de la population détient la majeure partie des richesses du pays : 63 500 chinois ont un patrimoine supérieur à 12 millions d’euros. C’est à l’étranger que les chinois achètent le plus : montres, maroquinerie de luxe, accessoires de luxe et cosmétiques. Ils font notamment vivre les « duty free » français avec plus d’un quart des ventes réalisées.
Au total, les ventes de produits de luxe sont, pour 20% d’entres elles, destinées au marché chinois.
Mais attention ! Même si les chinois restent les premiers consommateurs de luxe, de nouveaux arrivés font apparition sur le marché du luxe. Le Brésil, nouvelle puissance mondiale attire de plus en plus de prestigieuses marques. Les brésiliens raffolent des produits de beauté et des cosmétiques de marques étrangères et n’hésitent pas à acheter massivement lors de leur séjours à l’étranger.
Les installations de nouvelles boutiques de luxe sont désormais comparables avec celles en Chine, qui connaissent même un léger déclin depuis 1 an. Le marché chinois reste malgré tout l’ultime priorité des investisseurs.
Que sont devenus les marchés européen et américain ? Ces deux marchés regroupent à eux seuls 66% des ventes totales consacrées au luxe. Avec la montée en puissance du marché chinois, le marché américain a du se distinguer et s’est spécialisé dans l’e-commerce (vente de produits sur internet). En 2011, les ventes sur internet représentaient seulement 3% du total des ventes liées au marché du luxe.
Il faut se mettre à l’évidence, c’est l’Asie qui fait désormais réver.