Paris-Hollywood, une histoire d'amour cinématographique.

Une exposition organisée à l’Hôtel de Ville  du 18 septembre au 15  décembre 2012 revient sur les liens exceptionnels qui unissent Paris et le cinéma américain. Plongée dans une romance aussi passionnée que passionnelle, rythmée par 800 films..

 

Si Hollywood fait rêver les cinéastes frenchy ou les jeunes acteurs, Paris est sans conteste la ville qui a le plus inspiré le 7e art outre-Atlantique. Avec près de 800 films américains réalisés sur la capitale française dont une centaine de chefs-d’œuvres, il était nécessaire de revenir sur cette relation complexe.

 

Audrey Hepburn
Audrey Hepburn

 

S’il ne fallait retenir qu’un chiffre, ce serait le 800.

 

800 films américains, où Paris devient décor, réel ou fantasmé, « Il y a le Paris de Paramount et le Paris de la MGM. Et puis bien sûr le vrai Paris », affirmait Lubitsch, qui s’invite aujourd’hui à l’Hôtel de Ville pour une exposition revenant sur cette longue histoire d’amour. Une histoire en plusieurs chapitres, remettant sur le devant de la scène la capitale de la bohème et du french cancan Belle époque de Moulin Rouge aux Aristochats.

 

Pensée de façon chronologique, l’exposition se découpe aussi à travers certaines thématiques. Déjà à ses débuts, le cinéma américain semble fasciné par Paris et ses décors de carte postale. Un document émouvant de Thomas Edison, inventeur du cinéma muet, montre les premières images filmées de Paris, avec l’immortalisation des monuments emblématiques.

 

"Un Américain à Paris"
"Un Américain à Paris"

 

Paris fascine, mais c’est aussi et surtout pour son Histoire, la littérature devient une merveilleuse source d’inspiration pour le cinéma, qui s’inspire de Notre-Dame de Paris, des Trois Mousquetaires, des films de Capes et d’Épées.

 

 Mais Paris sera surtout considérée comme la ville de l’amour et du plaisir. Dans les années 1930, 1940 les réalisateurs se servent de Paris pour révéler leurs pulsions inavouées, un monde où les gens ne cessent de s’embrasser. 

 

Une Amérique puritaine, il été impensable de laisser libre cours à son imagination grivoise, mais à Paris, tout cela devient soudainement acceptable, les réalisateurs tournent alors dans les studios d’Hollywood, dans les décors parfois grossiers d’un Paris rêvé, comme Ernst Lubitsch qui en fera sa spécialité puisqu’il réalisera une dizaine de films sur la capitale frenchy sans jamais y mettre les pieds.

 

Ernst Lubitsch
Ernst Lubitsch

 

Sous une grande fresque de 20m de long, animée par des extraits de 70 films, l’exposition dévoile peu à peu les secrets excavés entre Hollywood et Paris. Au cœur des fifties, les cinéphiles souhaitent plus de réalisme, fini donc les décors en carton, place aux rues bruyantes et vibrantes de la ville lumière. « Drôle de Frimousse » ou encore « Charade » s’attelle à faire de Paris une ville incontournable, que l’américain moyen s’approprie à travers l’objectifAudrey Hepburn ou encore Jean Seberg, deviendront également des porte-paroles de cet endroit rêvé.

 

Drôle de Frimousse - Film 1957
Drôle de Frimousse - Film 1957

 

On retrouve dans les films de Woody Allen avec Midnight in Paris ou encore Hugo Cabret de Martin Scorsese , à travers des maquettes de décors, des photos et des extraits vidéos, nous donne une folle envie de redécouvrir les chefs-d’œuvres du cinéma américain, avec Paris en toile de fond.

Minuit à Paris de Woody Allen
Minuit à Paris de Woody Allen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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