Thierry Frémaux, acharné de travail, vit sa passion du cinéma à mille pour cent, et à cent à l’heure. Plus encore, ses occupations professionnelles concernent le 7e art depuis sa création, soit depuis plus d’un siècle. Plus serait impossible.
« Je suis un cinéphile, et je n’ai jamais séparé le contemporain du patrimoine. A tel point que quand Gilles Jacob m’a appelé à ses côtés je ne voulais pas quitter l’Institut Lumière. Il m’a autorisé à garder un pied à Lyon. Il y a cinq ans, avec Bertrand Tavernier, nous avons créé le Festival Lumière qui est un festival de patrimoine, de cinéma classique qui fait pour le cinéma du passé ce que Cannes fait pour celui du présent. Mais Cannes est une institution inimitable … »
Sylvia Deutsch