L’Imparable M. Hervé L. Leroux brille sous une nouvelle lumière

Il aurait été malvenu de clore le chapître Couture Printemps-Ete 2013 sans vous parler de la révélation de la saison, Hervé L. Leroux. Membre invité de la Chambre syndicale de la Haute Couture depuis le mois de janvier,sa carrière n’en est néanmoins pas à ses balbutiements. Si son nom ne vous est pas familier, ses créations iconiques le seront forcément. C’est à M. Leroux, fondateur de la griffe Hervé Léger, que l’on attribue l’iconique robe bandeau, pièce mythique qui épouse depuis 20 ans les plus sublimes courbes de ce monde.

 

 

Ayant débuté sa carrière en tant que coiffeur et chapelier à l’aube des années 90, Hervé Leroux n’a pas tardé pas à subjuguer le monde de la mode parisienne. A l’issue d’une rencontre déterminante avec Karl Largerfeld, M. Leroux travaille à ses côtés chez Fendi, puis chez Chanel, ouvrant dès 1984 sa première boutique en nom propre, rue du Pélican, comme vitrine pour ses robes et chapeaux.

 

 

Alors au faîte de sa gloire, il intervient en tant que consultant Haute Couture chez Lanvin et dessine des collections d’accessoires pour Swarovski et Charles Jourdan. Son regard impérial se concrétise avec la création de la griffe Hervé Léger, à laquelle il prête son nom et son talent. S’ensuivra la renommée internationale avec la popularité inouïe de la robe bandeau, simple, sexy et efficace : l’essence des années 90/00. Décliné à l’infini, imitée mais jamais égalée, cette robe continue à courtiser les femmes les plus sublimes du monde entier.

 

 

Contraint de céder le contrôle et le nom de sa société en 1999, il se retire du devant de la scène pendant près d’une décennie, mais ne cesse de créer pour autant. Une force tranquille dans un milieu non sans turbulences, il prépare flegmatiquement son retour, peaufinant un nouveau concept de robes drapées dans son atélier parisien.

 

 

2012 aura vu l’aboutissement d’un savant exercice de rebranding qui célèbre pour la première fois l’homme derrière la couture.  Sa maison éponyme, Hervé L. Leroux, rayonne désormais par le biais d’un nouvel espace, 32 rue Jacob, où s’empressent une clientèle prestigieuse, dont l’effeuilleuse Dita Von Teese ou la voluptueuse Monica Bellucci, des femmes épanouies à la féminité assumée.

 

 

Signe de reconnaissance parmi les trendsetters de la capitale, Colette lui a réservé une vitrine pendant la semaine de Haute Couture. Fluides, intemporelles et terriblement glamour, ses robes attirent fatalement celles les portent et ceux qui les admirent… Hervé L. Leroux n’a pas dit son dernier mot : affaire à suivre !

 

 

www.hervelleroux.com

 

Collection Hervé L. Leroux Printemps/Eté 2013 chez Colette

 

 

 

Written By
More from firstluxe
Le marché des voitures de luxe en crise ?
Selon le PDG de Lamborghini, Stephan Winkelmann, la demande pour les voitures...
Read More