Alors que la grisaille s’abat sur notre chère capitale, Christofle nous a ouvert ses portes pour une rencontre placée sous le signe du partage et du savoir-faire qui ont fait la réputation de la Maison au fil des siècles. Eclairage.
Paris, 16 heures. A quelques pas de la Place de la Concorde, le flagship Christofle brille de mille feux. Un regard furtif sur les vitrines dont les bijoux en argent massif resplendissent, et le Directeur des Boutiques France, allias Stéphan Delannoy, nous accueille chaleureusement au sein de l’écrin. A peine le seuil franchi, l’atmosphère qui émane troque l’ADN boutique pour une immersion dans l’histoire Christofle avec un grand H. Conçu tel un appartement haussmannien, nous traversons l’espace pour passer d’un univers à l’autre. De la bijouterie qui attise, au boudoir qui met en lumière les couverts d’exception et l’Art de la Table, en passant par le salon dont les pièces de mobilier réalisées en collaboration avec les designers Ora Ito ou Martin Szekely trônent telles des œuvres d’art.
Collection Jardin d’Eden créée par Marcel Wanders
Stéphan nous raconte le savoir-faire et le patrimoine de la Maison. Passionnant et passionné. Puis, les présentations faites, c’est vers les bijoux que mon attention se porte. Car oui, en dépit du fait que Christofle s’inscrive comme référence de l’orfèvrerie et orne les tables des présidents et de la royauté du monde entier – du Vatican à la Maison Blanche -, la marque française dispose de collections à couper le souffle. Capsules pour certaines, classiques pour d’autres.
Mon coup de cœur ? La « Collection 925 » créée par Andrée Putman, best-seller du département bijoux. En argent massif 925, les courbes des colliers épousent la nuque tandis que les bagues misent sur des arrondis laissant dévoiler les phalanges. Subtils et justes, épurés et résolument modernes. Mais difficile de se cantonner uniquement à une seule collection. « Rivage » conceptualisée par Delphine Nardin ou encore la dernière née « Palmaceae » designée par Michele Oka Donner, reprennent des codes intemporels et d’une minutie extrême. Ici, le savoir-faire est roi et le plaisir un leimotiv sans conteste.
« Fin 2014, la boutique va être entièrement rénovée » nous confie Stéphan. Et, avec cette générosité qui nous touche, il nous guide vers « les espaces secrets » de la Maison. Après avoir traversé la boutique tout en nous racontant l’héritage de cet immeuble construit en 1790 et qui fut l’hôtel particulier de La Rochefoucauld, nous arrivons au premier étage. Cerise sur le gâteau, nous découvrons les appartements qui abriteront les futurs salons de thé. Tandis qu’un portrait de Charles Christofle surplombe un mur, les lustres en cristal de Baccarat reflètent l’identité si précieuse de la Maison. Les salons de thé seront privatisables et la carte évolutive au gré des saisons et des envies. Impatience et gourmandise, quand tu nous tiens !
Avant de partir, et d’essayer un ultime collier et mon favori – le collier de la collection Vif Argent aux lignes sculpturales et aériennes qui coulent sur le cou telles des flèches -, je demande à Stéphan de définir Christofle en 3 mots. Ce seront ceux de la fin, je vous préviens ! Éclat. Convivialité et pureté. Tout est dit !
Christofle
9, rue Royale 75008 Paris
Tèl. 01.55.27.99.22