Cet été, préparez-vous à vivre une expérience artistique aussi spectaculaire que joyeuse : du 6 juin au 7 septembre 2025, Euphoria, la nouvelle exposition immersive du Balloon Museum, s’installe au Grand Palais à Paris. Un événement hors norme qui transforme l’art contemporain en terrain de jeu sensoriel — pour les petits comme pour les grands.
Dès l’entrée, le ton est donné : on est ici pour explorer, ressentir, s’émerveiller. Pas question de simplement “regarder” les œuvres. On les traverse, on les touche, on y entre. Ce sont des installations gonflables monumentales, lumineuses, flottantes ou mouvantes, conçues par une vingtaine d’artistes venus du monde entier. Leur point commun ? Offrir une rencontre directe entre l’art et le corps, entre poésie et technologie. Imaginez une forêt d’arbres gonflables qui diffusent des parfums, un ciel de bulles suspendues, un tunnel qui vibre au rythme de vos pas, des sculptures géantes qui semblent respirer. Vous entrez dans un autre monde — drôle, sensoriel, parfois surréaliste. Euphoria convoque l’âme d’enfant, le goût du jeu et de la surprise.

Parmi les artistes phares : Rafael Lozano-Hemmer, Hyperstudio, Rub Kandy, Filip Roca, Karina Smigla-Bobinski ou encore Motorefisico, tous réunis pour proposer un parcours où la frontière entre art, science et émotion s’efface. Chaque œuvre raconte une histoire, mais c’est le visiteur qui l’active.
Parmi elles : Let Me Hold You, My Room is Another Fishbowl de l’artiste chinoise Sun Yitian. Imaginez des poissons gonflables, animés par les courants d’air créés par vos passages. Ces créatures légères semblent vous observer, vous frôler, jouer avec votre silhouette. C’est comme un aquarium inversé : ici, c’est le visiteur qui est scruté. Une installation hypnotique et poétique où la frontière entre strates du réel et du rêve devient floue.

Invisible Ballet – Hyperstudio & Mauro Pace
Entrez dans un vortex sculptural où tourbillonnent des particules et des ballons sur des courants d’air invisibles. Ces sphères dansent, se pressent, s’élèvent, offrant une chorégraphie éphémère que vous pouvez à peine toucher, et toujours observer. C’est une tornade figée dans le temps, un ballet aérien qui vous invite à ressentir le pouvoir des forces intangibles – souffle, tension, légèreté.

Hyperstellar – Hyperstudio, Roman Hill & Quiet Ensemble
Allongez-vous devant un bassin rempli de balles noires, et levez les yeux vers un ciel circulaire de ballons sombres. Sur un écran à 360 °, des gouttes d’eau en explosion, au ralenti, deviennent autant de galaxies miniatures. Lumière et son vous enveloppent, comme si l’immensité de l’univers se reflétait dans une goutte. Une immersion sensorielle où le microscopique devient cosmos, où l’infime se réinvente en gigantesque.

Pulse Topology – Rafael Lozano-Hemmer
Des milliers d’ampoules suspendues dans une vaste configuration : chacune éclaire à votre passage, en fonction des battements de cœur du visiteur précédent. Ce paysage lumineux devient une mémoire collective, une spirale de vies entremêlées. Le tempo vital de chacun s’imprime dans l’installation, rappelant la précarité du temps qui passe – un memento mori apaisant et fascinant.

The Grand Resonance – Hyperstudio & Alessia Petrangeli, Daniele Davino, Elena Raimondi ( PHOTO EN UNE°
Sous la nef majestueuse, des sphères argentées oscillent comme les pendules de Newton, scandées par une lumière rythmée et un son cristallin. Elles créent des trajectoires hypnotiques, reflétées dans la voûte. Vous êtes au cœur d’une chorégraphie géométrique : on entend, on voit, on ressent l’énergie se propager dans l’espace. Un hymne à la résonance de l’invisible.

New Spring – A.A. Murakami
Devant un arbre immaculé, des bulles de brume s’élèvent, s’envolent et se dissipent en silence. Inspirée du sakura et de l’impermanence du monde, l’installation joue sur la fugacité : chaque bulle est unique, un instant suspendu. La douceur des formes, le souffle discret de la brume, font naître une méditation contemplative, douce et poétique.

Crazy Love for Polygons – Cyril Lancelin
Un labyrinthe de formes polyédriques gonflables, oscillant entre le chaos et l’ordre : couleurs acidulées, volumes inattendus, structures vivantes. Vous entrez, vous déplacez les pièces, les formes se recomposent, se désagrègent. Vous devenez créateur et acteur. C’est un jeu architectural où le plaisir de toucher et d’agencer crée une expérience tactile et mentale exaltante.

The Me That Becomes Through You – Alex Schweder & Nick Dunston
Une cage de membranes gonflables qui respire presque comme un être vivant. Chaque souffle gonfle l’installation, chaque pression produit un son — une mélodie intime. Vos interactions modifient le rythme, transforment l’espace — un dialogue sensoriel et affectif, un amour en mouvement, capturé par la musique, la lumière, la matière.

Une success story italienne qui fait le tour du monde
Derrière Euphoria et le Balloon Museum, on trouve Lux Entertainment, société italienne fondée en 2021 à Rome par Roberto Fantauzzi, un entrepreneur visionnaire qui a repensé le rapport entre art et divertissement. Son ambition ? Transformer chaque exposition en voyage émotionnel. Présente sur trois continents, dans sept pays et quinze villes, Lux Entertainment a déjà séduit plus de 20 millions de visiteurs avec ses formats novateurs — Balloon Museum, This is Wonderland, Christmas World, Color Hotel… Des concepts où l’on ne regarde pas l’art, mais où on le vit.
Le Balloon Museum, en particulier, est devenu un phénomène mondial, réunissant plus de 60 artistes à travers des expositions comme Pop Air (bientôt à Singapour), EmotionAir (actuellement à San Francisco), Let’s Fly (qui s’installe bientôt à Austin), et bien sûr Euphoria, qui arrive pour la première fois en France.
Sous la direction de Fantauzzi, Lux a déjà remporté 18 Best Event Awards en seulement trois ans. Le Balloon Museum a notamment été récompensé en 2022 et 2023 dans la catégorie « Meilleur format propriétaire » et a même servi de décor à la série Emily in Paris sur Netflix.
