Louis Vuitton poursuit son odyssée horlogère là où peu osent s’aventurer : dans l’espace. Avec la Tambour Taiko Galactique, la Maison propulse l’art du temps dans une nouvelle dimension, entre prouesse mécanique, poésie céleste et débauche de savoir-faire.
Au poignet, c’est une scène miniature d’une intensité rare. Un astronaute flotte au-dessus de la Lune, drapeau safran brandi à la main, tandis qu’un satellite s’anime, que les étoiles scintillent, et que le Soleil entame sa lente rotation. Chaque élément du décor vit, palpite, s’illumine… Un simple geste déclenche tout : en actionnant la targette, le porteur libère une répétition minutes à timbres cathédrale, dont les notes cristallines rythment les heures, les quarts et les minutes – pendant que sept animations automates transforment la montre en théâtre galactique.

Un tel ballet n’a rien de magique : il est le fruit d’un calibre LFT AU14.02, entièrement imaginé et assemblé à la Fabrique du Temps Louis Vuitton. Un mouvement mécanique à remontage manuel, composé de 459 éléments, 100 heures de réserve de marche, 220 heures de montage, et une complexité horlogère extrême. Pourtant, ici, la technique ne s’exhibe pas. Elle sert une vision artistique, une narration.


Un cadran comme une fresque cosmique
C’est peut-être là que réside l’émotion : dans ce cadran-spectacle, véritable chef-d’œuvre artisanal, réalisé à la main avec une minutie hallucinante. Il a fallu plus de 300 heures à une équipe d’émailleurs, graveurs et miniaturistes pour donner vie à ce paysage interstellaire.
Quatre techniques d’émaillage se superposent : grisaille, paillonné, champlevé et miniature. Les nuages prennent forme dans une brume floue, la surface lunaire se pare de cratères en clair-obscur, les rayons du Soleil vibrent dans des teintes d’or et de feu, tandis que la Terre brille dans des tons bleus, verts, orange et blancs – sept couleurs en tout, superposées en huit couches d’émail pour atteindre cet effet de profondeur unique. Le drapeau, les étoiles et le satellite sont quant à eux gravés à la main, avec un sens du volume saisissant.

Même l’apesanteur devient crédible : l’astronaute semble flotter pour de vrai. « Le plus grand défi a été d’animer le bras du personnage sans appui visible, tout en conservant fluidité et équilibre », confie Michel Navas, maître horloger de la Maison. C’est dans ce genre de détails invisibles que se niche l’excellence.
Un objet spatial… et spatialement beau
Le boîtier de 46,7 mm, sculpté en titane et or blanc, adopte une silhouette futuriste, presque organique. Les cornes sont creusées, la couronne se loge à midi, le poussoir de la répétition minutes est serti de saphirs bleus et de topazes baguette, comme autant d’échos à la voûte céleste. Sur la lunette, les lettres Louis Vuitton s’élèvent en relief, signature d’un objet plus proche du vaisseau d’exploration que du simple garde-temps. À l’arrière, le fond saphir dévoile les rouages du mouvement dans toute leur complexité.

Et parce que même la technique peut être douce, un bracelet en caoutchouc bleu vient souligner la modernité de l’ensemble, avec un motif LV entrelacé qui s’intègre parfaitement au design général.

Un manifeste plus qu’une montreAvec cette Tambour Taiko Galactique, Louis Vuitton ne se contente pas de démontrer son savoir-faire. Il affirme une vision : celle d’un luxe narratif, d’un design à message, et d’une horlogerie de sensations. Plus qu’une pièce de Haute Horlogerie, c’est une capsule artistique, une célébration du voyage – ce thème fondateur de la Maison – poussée jusqu’à l’infini, et au-delà.
Informations : louisvuitton.com